Mars est aussi un refuge pour les artistes en recherche, en travail, en test, en chemin vers une création. Nous leur apportons l’aide dont il·elles ont besoin au moment présent. Certaines de ces résidences ouvrent leurs portes aux publics lors de moments privilégiés, focus ou festivals ; d’autres ne sont pas encore mûres et nécessitent au contraire encore un peu de temps de gestation…
 
Cette saison, même si la liste s’allongera sûrement au fil des mois, voici les équipes que vous ne verrez pas et qui pourtant seront dans nos murs :
 

Groove

— Soa Ratsifandrihana
Groove sera créé en octobre
21 à l’atelier 210, Bruxelles. Soa cherchait une résidence technique en amont pour travailler la création lumière. Le groove est avant tout une affaire de rythme, un balancement agréable. Comment une pièce chorégraphique pourrait-t-elle mettre en scène le groove ?
 

Novembre

— Collectif Une Tribu
— Théâtre et marionnettes
Michel Villée (acteur de La Ville des zizis) et l’équipe d’Une tribu s’installent à Mons pour une partie des répétitions. Novembre sera un spectacle à destination des (pré)adolescent·es qui se penche, de manière individuelle et collective, sur la notion de féminisme et le caractère central du patriarcat dans l’évolution du monde. C’est aussi l’histoire d’une libération et d’un possible après.
 

Le Solo

— Cirque
Le Solo sera peaufiné à Mons lors de ses dernières répétitions avant la première à Ath le 1er octobre 21. C’est une conférence circassienne portée par Lucie Yerlès et Gaspar Schelck. Généreux, éclairant et pluridisciplinaire, Le Solo traite du rapport aux émotions au sein d’un numéro de cirque, du plaisir que prend le public à voir un·e artiste prendre des risques.
 

Rage

— Emilienne Flagothier
En cours de construction, Rage est un spectacle cathartique sur le sexisme ordinaire, porté par quatre épatantes jeunes comédiennes. La création aura lieu sur Mars en 22/23. Emilienne propose de rejouer des scènes d’agressions et d’en changer le dénouement, dans la fureur et dans le sang.
 

Azad

Lila Magnin prépare un solo de 30/35′, Azad, du prénom de son arrière grand-mère signifiant «Libre». Elle y explore les complexités de la féminité dans un monde qui n’en comprend pas tous les enjeux. Elle ressent un besoin de pouvoir s’exprimer au croisement des identités de genre, de race, de classe… Elle cherche encore des partenaires
et avait besoin de lieux de résidences.
 

Witches

Elodie Doniaque et ses cinq complices trapézistes répètent Witches à Mons avant la création à Bruxelles au printemps. Le projet naît du désir de développer un travail de chœur, de passer de la prière solitaire à une célébration collective, pour prôner la poésie et la douceur comme réponse à la rage, l’indignation et la révolte interne.